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Interview – Les VPN anonymes sans logs ça existe ?

Interview – Les VPN anonymes sans logs ça existe ?

Les services VPN tiennent-ils leurs promesses concernant l’anonymat des utilisateurs ? Un VPN anonyme l’est-il vraiment ? La réponse sous forme de question-réponse !

Voici les questions qui leur ont été posées :

  1. Tenez-vous des journaux qui permettent (à vous ou à une tierce partie) de faire correspondre une adresse IP à un utilisateur de votre service ? Si oui, quelles informations exactes détenez-vous ?
  2. Dans quelles juridictions votre entreprise est établie et dans quelles circonstances exactes vous partagez les informations que vous détenez avec une tierce partie ?
  3. Dans le cas où vous recevez un avis de retrait DMCA ou un équivalent européen, comment sont-ils traités ?
  4. Quels sont les systèmes de paiement que vous utilisez et comment sont-ils liés aux comptes d’utilisateurs individuels ?

 

BTguard
Réponse à la question 1 : « Il est techniquement impossible pour nous de maintenir des historiques, compte tenu du volume de connexions que nous redirigeons. Nous estimons que la capacité de stockage nécessaire serait de 4 To par jour. »

Réponse à la question 2 : « Nous sommes soumis à la juridiction canadienne. Comme nous n’avons aucun historique, nous ne pouvons communiquer aucune information. Nous ne partageons aucune donnée avec des tiers. La seule situation dans laquelle nous serions tenus de répondre à un tiers serait après réception d’un ordre du juge. Nous serions alors obligés de déclarer que nous ne disposons d’aucune information. Une telle situation ne s’est encore jamais produite. »

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ItsHidden

Réponse à la question 1 : « Pas d’historique. Nous ne les conservons pas. Même les journaux système, qui ne pointent pas directement vers nos utilisateurs, sont renouvelés toutes les heures. »

Réponse à la question 2 : « La société a récemment été vendue et est désormais soumise à la juridiction des Seychelles. Celle-ci n’impose pas l’enregistrement d’historiques. »

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TorrentPrivacy

Réponse à la question 1 : « Nous avons des historiques de connexion, mais nous n’y enregistrons pas les adresses IP. Ces historiques sont conservés pendant 7 jours, mais il est impossible de déterminer précisément qui a utilisé le service. »

Réponse à la question 2 : « Nous avons des serveurs aux Pays-Bas, en Suède et aux États-Unis, et notre société est basée aux Seychelles. Nous ne révélons aucune information à des tiers sauf en cas de plainte sérieuse déposée contre notre société. »

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Ipredator

Réponse à la question 1 : « Nous n’enregistrons pas du tout l’IP. Elle est utilisée temporairement pour la session lorsque utilisateur se connecte, mais c’est tout. Ne pas conserver d’historiques ne nous a pratiquement pas posé de problèmes. C’est même un gain de sécurité pour nous aussi puisque nous ne pouvons rien révéler accidentellement sur qui que ce soit. »

Réponse à la question 2 : « Pour ce qui est du service, nous sommes soumis en majeure partie à la juridiction suédoise. En ce qui concerne la logistique (qui conserve les données, qui est le propriétaire du service, qui possède le serveur, le réseau, etc.), nous avons volontairement diversifié les choses. L’objectif étant de rendre toute tentative de harcèlement juridique difficile, voire impossible. »

« Notre service ne peut pas être coupé facilement, et les tribunaux ne peuvent pas faire pression sur nous pour nous contraindre à mettre en oeuvre des mesures auxquelles nous nous opposons. Cela n’affecte pas du tout les utilisateurs finaux de manière négative, bien au contraire. »

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Faceless

Réponse à la question 1 : « Nous n’enregistrons aucune adresse IP ni aucune information sur les données consultées par nos utilisateurs. Nous ne disposons donc d’aucune information pouvant intéresser des tiers. »

Réponse à la question 2 : « Nous avons des serveurs aux Pays-Bas et notre société est basée en Chypre. Si les autorités nous contactaient, nous serions obligés de leur dire qu’aucun historique de connexion ni aucune adresse IP n’est enregistrée sur nos systèmes. »

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AirVPN

Réponse à la question 1 : « La société ne conserve aucun historique permettant d’identifier les utilisateurs. »

Réponse à la question 2 : « Nous sommes soumis à la juridiction européenne, en général celle de l’Italie (pays où est basée notre société et où réside la personne juridiquement responsable de la protection des données), mais la loi à appliquer peut être celle d’un des États-membres où sont situés les serveurs du réseau (aucun d’entre eux ne se trouvant en Italie). »

« Nous ne communiquons aucune information à qui que ce soit. »

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VPNReactor

Réponse à la question 1 : « Seulement pendant 5 jours pour empêcher les abus. Après ces 5 jours, nous n’avons absolument aucun moyen de faire correspondre une adresse IP ou un timestamp à l’un de nos utilisateurs. La protection de la vie privée et la sécurité sont encore plus fortes pour les utilisateurs individuels car leurs connexions VPN sont noyées dans la masse. »

« Les utilisateurs de notre service gratuit partagent un bloc d’adresses IP lorsqu’ils se connectent à Internet via VPNReactor. À tout moment donné, des centaines ou des milliers d’utilisateurs connectés à notre VPN peuvent donc partager la même adresse IP. Nous n’attribuons aucune adresse individuelle publique à nos utilisateurs. »

Réponse à la question 2 : « Nous nous efforçons d’être honnêtes et transparents en ce qui concerne l’enregistrement des historiques, pour ne pas mettre à mal les utilisateurs de notre service. » Les historiques consultés par TorrentFreak semblent confirmer qu’aucune information identifiable n’est enregistrée.

« Notre société est basée aux États-Unis et doit donc se soumettre aux ordres émanant des tribunaux américains. Néanmoins, si une injonction nous demande de communiquer des informations sur une activité ayant eu lieu il y a plus de 5 jours, nous n’aurons absolument rien à fournir puisque nos historiques auront expirés. Tout demande d’obtention des détails de connexion provenant d’une juridiction extérieure aux États-Unis sera purement et simplement ignorée. »

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BlackVPN

Réponse à la question 1 : « Nous ne conservons aucun historique portant sur les activités de nos utilisateurs, telles que les sites consultés ou les données transférées. Nous utilisons également des logiciels de nettoyage sur nos systèmes afin de retirer les adresses IP des historiques avant leur enregistrement sur disque. »

« Pour des raisons légales et fiscales, nous enregistrons certaines informations de facturation (nom, adresse électronique, pays), mais celles-ci sont enregistrées chez un tiers, séparément du reste de BlackVPN. »

BlackVPN a déclaré conserver le nom d’utilisateur et l’adresse électronique de ses utilisateurs, la date et l’heure de connexion/déconnexion, ainsi que la consommation de bande-passante. L’enregistrement des historiques a lieu de la manière suivante :

« Sur nos serveurs Privacy implantés aux Pays-Bas et en Lituanie, nous n’enregistrons aucune donnée permettant d’identifier l’utilisateur, mais sur nos serveurs implantés au Royaume-Uni et aux États-Unis, où nous interdisons le partage de contenus protégés, nous enregistrons l’adresse IP RFC 1918 interne attribuée à l’utilisateur à un moment spécifique. »

« Pour clarifier, nous n’enregistrons donc pas la véritable adresse IP externe de l’utilisateur, mais simplement notre propre adresse RFC 1918 interne. Nous sommes obligés de faire cela pour pouvoir respecter la législation locale et être en mesure de répondre aux injonctions découlant du DMCA. »

Réponse à la question 2 : « Nous sommes soumis à la juridiction des Pays-Bas et nous ferons tout notre possible pour protéger la vie privée et les droits de nos utilisateurs. Nous ne révélerons aucune information sur nos utilisateurs à qui que ce soit, sauf si nous y sommes contraints par des représentants de l’ordre disposant d’un ordre du juge ou de documents juridiques adéquats (auquel cas nous n’aurons plus vraiment le choix). »

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PrivatVPN

Réponse à la question 1 : « Nous ne conservons aucun historique permettant à un tiers ou à nous-même de faire correspondre une adresse IP et un timestamp à un utilisateur de notre service. Les seuls éléments que nous enregistrons sont l’adresse électronique et le nom d’utilisateur, mais il est impossible d’associer une activité en ligne à un utilisateur. »

À noter : PrivatVPN propose également un serveur américain pour des services de diffusion tels qu’Hulu. Les adresses IP sont conservées lorsque les utilisateurs emploient ce service.

Réponse à la question 2 : « Comme nous n’enregistrons aucune adresse IP, nous n’avons rien à dévoiler. Les circonstances n’ont ici aucune importance puisque nous ne disposons d’aucune information concernant les adresses IP de nos clients. »

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Privacy.io

Réponse à la question 1 : « Aucun historique n’est conservé. Par conséquent, nous sommes tout simplement incapables de fournir ce type d’information. Nous pensons que si une société n’est pas tenue de conserver des historiques, elle ne doit pas le faire. Cela ne fait qu’entrainer des problèmes, comme on a pu le constater avec les nombreuses fuites de données ayant eu lieu ces dernières années. Si la législation change pour les juridictions auxquelles nous sommes soumises, nous déménagerons. Et si ce n’est pas possible, nous mettrons fin à notre service. Il n’y aura pas de compromis. »

Réponse à la question 2 : « Nous avons fait en sorte d’être soumis à plusieurs juridictions différentes pour rendre notre service moins susceptible d’être attaqué juridiquement. Nos serveurs sont actuellement situés en Suède. Nous ne partageons pas nos données car nous n’en avons pas. Nous avons établi ce système car nous croyons qu’une expression véritablement libre n’est possible qu’à travers une communication anonyme. Dès le moment où l’on commence à faire des compromis, on se retrouve sur une pente glissante menant tout droit à la surveillance. La demande de rétention des données va devenir de plus en plus forte, comme on a pu le constater ces derniers temps dans de nombreux pays du monde entier. Nous travaillons pour défendre notre cause, pas pour l’argent. »

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Mullvad

Réponse à la question 1 : « Non. Et nous ne voyons pas pourquoi quiconque devrait. Ce serait malhonnête à l’égard de nos clients et cela signifierait encore plus de problèmes juridiques potentiels. »

Réponse à la question 2 : « Nous sommes soumis à la juridiction suédoise. Nous ne connaissons aucun moyen par lequel l’État suédois pourrait en pratique nous conduire à malmener nos clients, et cela ne s’est jamais produit. Pour prouver que nous prenons la protection de la vie privée très au sérieux, nous acceptons également les paiements Bitcoin et l’argent liquide par voie postale. »

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Cryptocloud

Réponse à la question 1 : « Nous n’enregistrons rien du tout. »

Réponse à la question 2 : « Nous n’enregistrons aucune information sur l’utilisation de notre service par nos clients. Il n’y a donc rien à retracer, point. Nous avons complètement séparé la gestion des informations de paiement. »

« Si l’on veut être réaliste, à moins d’être implanté hors de « l’Axe du Mal », les autorités trouveront toujours un moyen d’exercer des pressions sur vous. »

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Un avis

  1. Merci pour cette article, vous rédigez vraiment bien 😉

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